Jeudi dernier, le 7 octobre 2010, Lucky Peterson donnait un concert au Théatre du Casino Barrière de Lille. Le mardi midi, je reçois l’appel d’un bon ami intervenant dans l’organisation du concert (Jazz en Nord). Il me propose des invitations. Plutôt que ça m’intéresse !
C’était l’occasion pour moi de découvrir le bluesman dont on m’avait parlé deux semaines plus tôt.
On m’avait dit qu’il était « excellent », ni plus, ni moins.
Autant l’avouer, avant d’arriver au concert, je ne connaissais pas du tout Lucky Peterson.
Impossible pour moi donc de dresser la setlist du concert qui s’est déroulé devant mes yeux.
Mais qu’à cela ne tienne, ça ne m’aura pas empêché de me faire une opinion du concert. Je vais donc pouvoir vous donner mes impressions.
La salle :
Comme son nom l’indique, la salle de Théatre fait partie du Casino.
Cette salle, tout récente (un peu plus d’un an) est très bien conçue, spacieuse, avec une très bonne visibilité, et de grandes allées ahèrent les rangées de sièges. Par contre, … »aïe », j’ai les genoux dans le siège de devant.
Au niveau de l’acoustique de la salle, il n’y a rien à dire, c’est du tout bon.
Mis à part la place pour mes jambes, tout est OK. Mais je m’en moque un peu, car je ne resterai pas là, j’ai décidé de filer entre les rangs avec mon appareil photo pour décrocher quelques photos.
Le concert :
Les musiciens débarquent sur scène, balancent les premières notes et Lucky Peterson est déjà là, bien accueilli par les applaudissements du public.
Au bout de sa sangle, appuyée sur son ventre, une jolie Fender Télécaster qu’on imagine chargée d’histoire, gribouillée d’autographes au feutre, qu’il échangera pour un orgue, et une guitare à résonateur.
Lucky Peterson joue et chante LE blues noir américain, le vrai, qu’il a appris quand il était jeune (son père était propriétaire d’un club blues, où il a pu côtoyer entre autre des monstres du blues comme Muddy Waters), mais certains titres plus pop font aussi partie de son répertoire.
Le public est réceptif mais un peu timide, au début du concert du moins, jusqu’à ce que Lucky s’avance pour s’assoir sur les marches de la scène et descende pour s’assoir dans les rangs du public.
Tout le monde aura vraiment pu profiter du spectacle : le bluesman a parcouru toute la salle de long en large en faisant chanter sa guitare. Tout le monde ou presque était finalement debout, frappant dans les mains autour de Lucky Peterson qui jouait dans les larges rangés de la salle.
A ce moment, voyant certaines personnes se trémousser, je me suis dit, « c’est plus qu’un concert, c’est une fête ! ».
Après une quinzaine de minutes dans le public, Lucky Peterson remontera sur scène, derrière son orgue Hammond, puis à la guitare électrique et acoustique résonateur (une Fender Également je crois), et aussi au chant seulement accompagné de ses très bon musiciens.
Après le concert, Lucky Perterson sera resté assis sur le devant de la scène, s’adonnant au jeu des autographes, des photos, et aura même pris le temps de discuter avec ses fans !
Personnellement, je n’ai pas manqué l’occasion de me faire tirer le portrait avec celui qui m’aura fait tomber la mâchoire ce soir.
Mon avis sur le concert :
Lucky Peterson impressionne à la guitare, à l’orgue, au chant. Il a le charisme des plus grands bluesmen et impose le respect par sa simplicité et sa disponibilité. Nul doute que si moi qui ne connaissait pas l’homme deux jours plus tôt je suis sorti avec un sourire jusqu’au oreilles, que les fans de la première heure qui auront pu assister à ce concert et qui ont même pu taper la discute avec leur idole auront passé un moment vraiment inoubliable.
Très bon Lucky Peterson 🙂 Je l'ai vu dans les années 90 alors qu'il était encore un jeune homme svelte pour un des meilleurs concert de blues auquel j'ai assisté!
Je plussoie, il était svelte avant 🙂
Mais il est toujours aussi bon. Et le gars passe avec bonheur de l'instrument à cordes aux claviers tellement facilement que c'en est écoeurant.
Un grand bluesman !!